samedi 31 décembre 2011
Art Graphique. Oeuvres ( 20 )
Oeuvres de styles et de tecniques souvente divers. Ilustre les nombreuses possibilites offertes por lárt graphiques medium oú s´affirme mon imaginaire.
mardi 27 décembre 2011
Glauber Rocha
Par Jaime Sarusky Traduit par Alain de Cullant
Je demande à Glauber le rôle du cinéma latino-américain dans la culture du continent et ce qui distingue la cinématographie brésilienne par rapport aux autres productions nationales en Amérique Latine.
En novembre 1971, seulement quelques jours après son arrivée à La Havane, j’ai réalisé une longue entrevue à Glauber Rocha. Pour ce numéro spécial de Cine Cubano j'ai sélectionné un bref fragment, celui relatif aux liens entre le Nouveau Cinéma Latino-américain et le cinéma cubain.
« Le cinéma latino-américain reflète précisément la situation politique latino-américaine. Les deux mouvements initiaux plus importants du cinéma sur le continent ont été le cinéma cubain, apparu avec la Révolution et le Cinema Novo brésilien, apparu après le cinéma cubain, en 1962-63 ».
« Les deux sont conçus dans des conditions différentes puisque le cinéma cubain se développe dans un pays socialiste et le brésilien dans un capitaliste. Mais ils s’identifient sous plusieurs perspectives, comme celles de faire un cinéma culturellement indépendant face au cinéma impérialiste et, à la fois, abordant les problèmes sociaux, politiques et culturels d'Amérique Latine ».
« Dans chaque pays il se manifeste de forme différente. Dans le cinéma cubain, lié directement à la réalité révolutionnaire du pays, alors qu'au Brésil il s’est développé lors de la période entre 1962 et 1968. La première phase, encore sous le gouvernement de Goulart et, ensuite, comme un mouvement de résistance envers la dictature.
« Ce qui est très intéressant, surtout lors de la dernière phase, est que nous sommes devant un cinéma à la fois national et latino-américain. Même, les deux derniers films cubains que j'ai vus, Los días del agua, de Manuel Octavio Gómez et Una pelea cubana contra los demonios, de Tomás Gutiérrez Alea, ont été ceux qui ont eu un plus grand succès cette année dans le Festival de Pésaro, en Italie, et ils ont ces caractéristiques, celles d'être cubains et latino-américains ».
« Dans la première phase les films étaient plus nationaux et ambitionnaient à être latino-américains. Maintenant ils ont le sceau national et du continent. Bien que le Cinema Novo se soit éteint, les cinéastes de ce mouvement étant au Brésil, hors du Brésil et dans la clandestinité, essayaient de suivre la lutte politique ainsi que le cinéma dans son processus ».
lundi 26 décembre 2011
SULKARY
une exaltation à la fécondité et à la fertilité...
À tous ceux qui l'ont dansée. Chacun de la meilleure façon possible. Depuis les salons de Danse Contemporaine de Cuba jusqu'au parterre des théâtres et des places du monde.
Une danse de résistance par rapport à celles qu’ils ont essayé de nous imposer, dans et hors l'Île.
Le compromis et la continuité de l'esprit des fondateurs du Département de Danse du Théâtre National.
Un des classiques de la danse à Cuba, avec la Suite Yoruba du maître Ramiro Guerra et la Carmen d’Alberto Alonso.
C'est la connexion dans le temps de la compagnie Danse Contemporaine de Cuba.
C'est le témoignage dans un répertoire actif du mélange de la technique de Graham avec le folklore cubain de racines yoruba et arará, depuis sa forme stylisée jusqu'à sa musique.
Marti, Hugo,
Carmen Suarez Leon
" Aplatanarse " Installation. Francisco Rivero
a) Le poète comme précurseur de l’avenir, comme porteur d’un projet divin d’harmonie universelle :
Le poète en des jours impies
Vient préparer des jours meilleurs.
Il est l’homme des utopies,
Les pieds ici, les yeux ailleurs (2).
Oh ! les poètes, les chevaliers de la paix, les hérauts aux manteaux d’hermine et aux trompettes d’or des temps nouveaux ! Ces esprits inquiets qui frappent et consomment dans des flammes les corps qui les ceignent ; ces hommes insomniaques et étranges, aux bras paresseux, à la couleur pâle et aux regards profonds ; ces héros malades qui, des lambeaux de leurs cœurs, mettent des ailes à leurs chants, tels sont les nonces très généreux de l’époque magnifique, lointaine (4).
b) C’est de ce premier postulant que découle la composante éthique que vise cette poésie et que Hugo élabore surtout, comme Martí, à partir de la notion de devoir :
Je ne reverrai pas ta rive qui nous tente,
France! Hors le devoir, hélas! J'oublierai tout.
Parmi les réprouvés je planterai ma tente.
Je resterai proscrit, voulant rester debout (6).
Meurt en traître, du propre coup
De son arme oisive la poitrine percée! (7)
d) Transgression des genres et rénovation du langage.
e) Les deux créateurs insistent dans leurs œuvres sur le lien étroit qui existe entre forme et contenu. L’on sait que les poètes romantiques, en prônant l’individualité expressive, situent les rapports entre forme et contenu à un niveau moderne. Ainsi Hugo :
Une idée n'a jamais qu'une forme, qui lui est propre, qui est sa forme excellente, sa forme complète, sa forme rigoureuse, sa forme essentielle...
Et Martí écrit :
Le langage doit être mathématique, géométrique, sculptural. L’idée doit s’enchâsser parfaitement dans la phrase, si exactement qu’on ne puisse ôter de la phrase sans ôter du même coup l’idée (9).
Dans sa fameuse chronique sur Walt Whitman, Martí admire la langue du poète nord-américain et l’accord intime de sa poésie avec son époque, affirmant sans ambages :
« D’un seul coup il a écarté, telle une excroissance inutile, la lamentation romantique ».
Notes :
1. José Martí, “Cuaderno de apuntes no. 6”, O.C., t. 21, p. 175.
2. Victor Hugo, “Fonction du poète”, Les rayons et les ombres, in Oeuvres complètes de Victor Hugo, Paris, 1880, Hetzel-Quentin, t. 3, pp. 385-386 (poésie).
3. José Martí, “El poeta Walt Whitman”, O.C., t. 13. pp. 135-136.
4. José Martí, “Francia”, O.C., t. 14, p. 450.
5. Martí exprime magnifiquement ces idées dans des lettres de 1882 à propos de son recueil Ismaelillo. Cf. en particulier sa lettre à Manuel Mercado du 11 août 1882. ainsi que ses lettres à Gabriel de Zéndegui et à Vidal Morales de juillet de la même année.
6. Victor Hugo, "Ultima verba", Châtiments. La conscience. La vision de Dante (1853). Introduction et dossier par Jacques Seebacher, professeur à l’Université Paris VII, 1979, Garnier-Flammarion, p. 320 [Cité dorénavant selon cette édition.]
7. José Martí, "Canto de otoño", Versos libres, in Poesía completa, Edición crítica, La Havane, 1985, Editorial Letras Cubanas, t. I, p. 71. Edición crítica de Cintio Vitier, Fina García Marruz y Emilio de Armas.
8. Victor Hugo, “But de cette publication”, Oeuvres complètes de Victor Hugo. Paris, 1880, J. Hetzel Quentin, t. I (Philosophie), p. 46. Cf. aussi “Préface de 1826”, Odes et ballades, id., t. I (poésie), pp. 25-26. Sur les conceptions de Hugo au sujet de la forme, il faut absolument lire René Welleck, Historia de la crítica moderna (1750-1950) (1973, Gredos, t. II), chapitre IX, “Stendhal y Hugo”.
9. José Martí, “Cuaderno de apuntes no. 9”, O.C., t. 21, p. 255. Cf. aussi “Francisco Sellén”, O.C., t. 5, p. 188; “Quincena de poetas...”, O. C., t. 15, p.265. Carlos Javier Morales, in La poética de José Martí y su contexto, Madrid, 1994, Editorial Verbum, aborde passim la conception martinienne de l’harmonie entre essence et forme.
Extrait de: Carmen Suárez León. José Martí et Victor Hugo: au carrefour des modernités. Paris, Le Temps des Cérises, 2002. pp. 131-135
Luis Carbonell
Déclamateur, authentique, plein et simple.
Luis Carbonell, déclamateur, authentique, plein et simple, est de ces artistes que tout le monde admire pour son don de soi et son professionnalisme.
Connu par plusieurs générations de Cubains comme l'Aquarelliste de la Poésie Antillaise, certains expliquent son succès à la création d'un style unique qui le converti en un classique.
Maître de plusieurs générations d'artistes, il joint l’enseignement et la scène : « je l'ai appris de ma mère. J'ai quatre élèves qui promettent et l’un d'eux veut suivre mes pas », affirme-t-il avec fierté.
Au sujet de l’enseignement, une activité qu'il vénère aussi, il a dit avec modestie :
« Je n’ai jamais demandé un centime à personne, ni avant, ni maintenant, car si je le faisais, qui pourrait payer ? Non, en réalité que je suis né pour donner, pour offrir cet art que j'ai appris avec tant d'années d’efforts et de sacrifices. Et c’est aussi un grand plaisir car je suis un éducateur, comme ma mère. Me faire payer serait une ‘‘discondition’’ ».
Membre d'une famille de sept enfants, sa mère écrivait et enseignait la poésie à ses grandes sœurs. Elle a été sans aucun doute la personne qui a plus marqué sa vie et sa carrière.
« J’ai toujours lutté pour élever le niveau de la déclamation de la poésie afro. C'est pour cette raison que j'ai créé une technique que l’on n’apprend pas en un jour, mais en six décennies d'effort. Je dis souvent à mes élèves : Je t'explique 60 ans d'expérience en 60 minutes.
Je suis autodidacte. J'ai appris seul l'utilisation de la voix, la sélection des thèmes, du matériel, avec des lectures constantes, des exercices, des répétitions et mon expérience personnelle. Peu à peu j'ai créé une méthodologie que je mets en pratique aujourd'hui pour mon travail et pour les artistes amateurs venant à mes classes ».
Un de ses passe-temps préférés est l'étude de l'histoire. Il aime aussi la poésie et il admet que la musique est la manifestation qui l'attire le plus, parce qu'elle lui permet d'imprimer un rythme à la récitation, avec l'emploi parfait de la clé dans la percussion.
Luis Carbonell a une prédilection spéciale pour le violon et le piano qui, avec la rythmique des instruments de percussion, se sont intégrés à son art.
On lui doit la formation et l’assessorat de diverses trios et quatuors vocaux. Dans un article consulté l'artiste en mentionnait certains, comme celui de Facundo Rivero – quand il a débuté à la CMQ –, en passant par celui d'Orlando de la Rosa ; D'Aida ; Del Rey (quand Pablo Milanés s’y trouvait, j’ai monté le negro-spirituals) ; le Trío Antillano ; Los Cañas (le plus important dans ma vie avec Tony Pinelli, Paquito González, José Mateo, Iván Cañas et Roberto Benítez ; ils ont été les premiers et les uniques jusqu'à présent qui ont fait de la musique « classique » avec des rythmes populaires cubains, surtout Bach, Chopin, Schubert, Tchostakovich.
Il a apporté le véritable art de Cuba jusqu'aux publics les plus divers, contribuant à populariser la poésie du Poète National de Cuba, Nicolás Guillén. Son art est très aimé dans différents pays, principalement d'Amérique Latine et en particulier à Porto Rico et en République Dominicaine.
Il a été distingué avec l'Ordre Félix Varela, la Distinction pour la Culture Nationale, la Médaille Raúl Gómez García et le Prix National de Musique 2003.
Des opinions autorisées :
Alejo Carpentier, en 1952 au Venezuela, a reconnu que Luis Carbonell a été « l'initiateur d'une technique dotée d’une extraordinaire éloquence », un jugement suivi par Emilio Ballagas, la même année, qui l’a appelé « le magnifique jongleur antillais ».
En 1959, José Manuel Valdés-Rodríguez a assuré « Luis Carbonell est un exemple de l'artiste soucieux, insatisfait, toujours désireux de mettre en jeu son aptitude créative. C'est pourquoi nous lui devons de singuliers exemples de sensibilité, d'intelligence, d'innovation ».
Bien qu'il ait commencé avant, c’est seulement à partir de 1952 qu’il a reçu de justes éloges.
Comme l’a dit l’illustre intellectuel Miguel Barnet en le présentant devant un auditoire des Etats-Unis en 1983 : Il a hérité les sèves de l'oralité et du théâtre populaire des deux continents du griot africain et du conteur espagnol, il les a liquéfiés dans une alchimie personnelle le convertissant en le plus véritable exposant de la poésie hispano-américaine de tous les temps.
Sa cubanité est une force vivant qui s’étale le long de l'archipel et qui atteint d'autres territoires, d’autres latitudes où d’autres Cubains ont su se reconnaître en elle, l'acclamer et la convertir en signe d'identité.
Luis Carbonell est comme une graine florissante dans le cœur de son peuple, qui le distingue avec son affection et son admiration.
mardi 20 décembre 2011
Une nouvelle peinture murale au Brésil et France
Seguem os links abaijo :
http://jfranrivero.blogspot.com/2011/11/une-nouvelle-peinture-murale-au-bresil.html
http://jfranrivero.blogspot.com/2011/11/une-nouvelle-peinture-murale-au-bresil_29.html
http://jfranrivero.blogspot.com/2011/11/pintura-mural-luz-do-saber.html
http://jfranrivero.blogspot.com/2011/11/pintura-mural-entre-leitura-e-fantasia.html
http://jfranrivero.blogspot.com/2010/12/bibliotheque-paul-eluard-citoyens-de.html
lundi 19 décembre 2011
Joãozinho Trinta in memorian
Um carnavalesco conhecido para bem além de sua fronteira. Recordo 1998, durante a copa do mundo em Paris, o encontro que tive com Joãozinho Trinta, quando fazia uma palestra sobre o carnaval brasileiro no "Carrossel du Louvre". Aprendi, na ocasião, algo que ele dizia com muita lucidez: no carnaval, a energia e a força do brasileiro se expressavam fortemente, demonstrando toda capacidade de ação. Sirvam essas palavras como uma homenagem à memória dessa extraordinária pessoa, que com seu talento de síntese, não deixa ninguém indiferente frente a sua história.
jeudi 15 décembre 2011
Oscar Niemeyer completa 104 anos
"Não é o ângulo reto que atrai, nem a linha reta, dura, inflexível, criada pelo homem. O que me atrai é a curva livre e sensual, a curva que encontro nas montanhas do meu país, no curso sinuoso dos seus rios, nas ondas do mar, no corpo da mulher preferida"
Niemeyer fête ses 104 ans
L'intérieur du centre culturel d’Aviles (Espagne) imaginé par Niemeyer ferme ses portes au public
Admiré pour sa force de création et sa longévité, il a conçu plus de 600 projets architecturaux dans le monde entier, se rend tous les jours dans son atelier en dépit de problèmes de santé.
Celui qui a toujours conservé sa foi communiste trouve aussi le temps de participer aux réunions de la revue qu’il a créée pour «parler avec la jeunesse».
Le titre «Nosso Caminho», choisi par Niemeyer, fait référence «aux amis et compagnons de route de la vie» de l’architecte. Dans ce nouveau numéro, il rend notamment hommage au poète, chanteur, compositeur et père de la Bossa Nova, Vinicius de Moraes, qui fut l’un de ses amis proches. La revue trilingue (portugais, espagnol, anglais) comprend également un cahier «Explication nécessaire» où Niemeyer écrit sur le processus de création de ses oeuvres.
lundi 12 décembre 2011
Mais à quoi bon regarder.
dimanche 11 décembre 2011
«Cuba surprend toujours, même nous, nous surprenons»
Monde - le 9 Décembre 2011
L'Humanité des débats
Fille du président Raul Castro et de Vilma Espin, grande figure de la révolution cubaine, aujourd’hui disparue, Mariela Castro Espin, âgée de quarante-neuf ans, est directrice du Centre national d’éducation sexuelle cubain (Cenesex). Rebelle, militante opiniâtre des droits des homosexuels et des transsexuels, longtemps discriminés, elle est à l’origine d’importants changements les concernant. Entretien
vendredi 9 décembre 2011
Generation WESTINGHOUSE. Sortir du Cadre
Yonny Ibáñez. Peintre
Si d'aucuns pensent que sa réclusion était un refus du monde extérieur, une aliénation, une censure, ils se trompent. Yonny est un artiste engagé jusqu'à la moëlle, un homme au courant du mouvement terrestre qui apparaît dans ses tableaux métamorphosé par la couleur et la vie de son île.
Jesús Jambrina
Maison Musée Juan Gualberto Gomez. Vieux Havane
Sa soif insatiable de connaissances le conduira à travers les méandres du monde le l'art universel, classique et moderne, pour son enrichissement personnel et celui de ceux qui l'approchaient. il fut parfaitement heureux avec sa peinture, malgré la méconnaissance d'autrui, il en jouit pleinement. A tel point qu'il me dira à la fin de sa vie : "Mon oeuvre est faite, Dieu seul disposera de son destin."
Alors je me demande : Le moment de la montrer est-il arrivé ?
Mercedes Ibarra Ibáñez, sa nièce. Décembre 2011
Maison Musée Juan Gualberto Gomez. Rue Empedrado 359 / Habana et Compostele. Vieux Havane. Cuba
jeudi 8 décembre 2011
DEUX MONDES
Nature flamboyante peuplée d’esprits
Wilfredo Oscar de la Concepción Lam y Castilla.
" Des ombres que je suis seul à voir
m'escortent, celles de mes deux grands-pères..."
La ballade des deux grands-pères. Nicolas Guillen
Wifredo Lam est né le 8 décembre 1902 à Sagua la Grande – un centre sucrier sur la côte nord de Cuba – l’année de la proclamation de la république, après plus de trois siècles de domination espagnole.
Diego Rivera mis à l'honneur
Il est reconnu principalement pour ses fresques murales grandioses aux couleurs vives, dont il recouvrit certains murs d'Amérique, des Etats-Unis et du Mexique.
Diego Rivera est actuellement à l'honneur au MoMA, Musée d'art moderne de New York, où se tient une exposition consacrée à l'intégralité de son œuvre. Elle se tiendra jusqu'au 14 mai prochain.
mercredi 7 décembre 2011
Je suis en dette avec lui
Je suis en dette avec lui , un autre anniversaire de sa mort physique a été célébré. Cet événement a fait l’objet de plus de qHieruarante versions, mais plusieurs détails d’un grand intérêt sont communs.
Ayant appris la nouvelle, Panchito Gómez Toro quitte immédiatement le campement et s’adresse aux lieux, prêt à mourir aux côtés du cadavre de Maceo.
Avec la mort de Maceo, la démoralisation s’est emparée des forces patriotiques, constituées pour la plupart de soldats novices.
Le cadavre était tombé entre les mains de l’ennemi qui l’a dépouillé de ses objets personnels sans s’apercevoir qu’il s’agissait de Maceo, admiré et réputé dans le monde pour ses prouesses.
La troupe commandée par Juan Delgado, en un geste courageux, a récupéré les corps inertes d’El Titan et de son jeune aide de camp, fils du général en chef Máximo Gómez.
8 décembre 2007
mardi 6 décembre 2011
Fanon
36 ans. Son existence fut brève mais il l’aura fait poudroyer par ses engagements et la fulgurance de sa pensée. Frantz Fanon, écrivain et psychiatre martiniquais, figure emblématique du tiers-mondisme, a livré une réflexion unique et novatrice sur les questions de la conscience noire et de la colonisation.
Depuis, si les sociétés ont évolué, la voix du penseur, qui s'est éteinte il y a un demi siècle, résonne toujours étonnamment aux cœurs des problématiques politiques et nationales actuelles.
Deux ans plus tard, la guerre d’Algérie éclate. Frantz Fanon s’engage auprès de la résistance nationaliste, se liant d’amitié avec la direction politique du FLN et des officiers de l’Armée de libération nationale. En 1956, il démissionne de son service de médecin chef. Dans la lettre qu’il écrit au Ministre Résident, il dénonce le "pari absurde (…) de vouloir coûte que coûte faire exister quelques valeurs alors que le non-droit, l’inégalité, le meurtre multi-quotidien de l’homme [sont] érigés en principes législatifs."
Une fin de vie flamboyante
Art Graphique. Oeuvres ( 19 )
Oeuvres de styles et de tecniques souvente divers.
Ilustre les nombreuses possibilites offertes por lárt graphiques medium oú s´affirme mon imaginaire.