mercredi 6 août 2014

A arte de Francisco. Yolanda Wood













A arte de Francisco
Yolanda Wood

Diversa e colorida, a arte de Francisco é um fragmento de cubanidade no espaço parisiense. Uma obra sempre viva e latente pela inspiração cultivada na tradição e na cultura que provêm da memória conservada, porém também enriquecida em cada novo encontro com sua terra e sua gente.

Em seu imaginário afloram os motivos que definem essa identidade, porque é o artista que não escapa ao entrelaçado de vivências que, chegadas de sua ilha, ao mesmo tempo distante e próxima, o acompanham sempre.

Com um leque de possibilidades expressivas, o artista cativa a sensibilidade do observador porque seus planos de cor são amplos e sinceros, com um atraente manejar das áreas, extensas e bem desenhadas em composições equilibradas, enquanto uma linha curiosa desliza para definir formas sugestivas e dotar as imagens de uma expectativa dinâmica. Não faz economia no uso de uma variedade de meios, que combina e explora com segura ingenuidade para sempre fazer da superfície artística um recurso para a exploração.

Sua obra transcende em formatos diferentes e performance. Nessas zonas de novas descobertas, a arte de Francisco se abre ao emprego de materiais extra-artísticos, muitas vezes de origem natural, e em especial vegetal, o que reforça a dimensão indagadorade seu trabalho, sempre aberto ao diálogo, não apenas como espectador, mas também com a riqueza que aportam à linguagem da arte, a multiplicidade de recursos que o artista emprega, em especial a collage e a ensamblaje, para construir seu discurso visual.

Convidado a apresentar seu trabalho em La Habana no ano de 2006, o artista autocatalogou sua mostra sob a denominação decimarron art. Ao identificá-la assim, Francisco revelava haver encontrado nela seu espaço de liberdade, a maneira dos “fugitivos”. A partir desse lugar simbólico o artista cria e produz em Montmartre. Sua história lhe pertence e como um xamã que conhece os fios mágicos que unem passado e presente, se instala nesse lugar de tantos encontros, no presente onde desenha e pinta seus sonhos e devaneios, suas esperanças e visões. Ao apreciar sua obra, o público se sentirá convocado a compartilhar esses sentimentos desde o lugar que foi criado – no artista e em sua obra – a fina tecitura de “tudo misturado” de Nicolás Guillén, que é síntese de mestiçagem, sons de tambores mulatos e combinação dos sortidos cheiros de um bom “ajiaco”.

Com ânimo sempre aberto, a arte de Francisco encherá de vibrações a sala Wifredo Lam da Embaixada da República de Cuba em França. Esta exposição ali é uma merecida homenagem de cubanidade para quem – por bom cubano – é hoje um símbolo de universalidade, porque explorou os caminhos secretos ancestrais vindos da África e que se fizeram nossos com o passar do tempo na nação que habitamos. A sala se iluminará com a força criativa da arte de Francisco, fiel ao que sente e leal com aquilo que crê.

Cojímar, maio de 2014
Habana - Cuba










Sua obra transcende em formatos diferentes e performance. Nessas zonas de novas descobertas, a arte de Francisco se abre ao emprego de materiais extra-artísticos, muitas vezes de origem natural, e em especial vegetal, o que reforça a dimensão indagadorade seu trabalho, sempre aberto ao diálogo, não apenas como espectador, mas também com a riqueza que aportam à linguagem da arte, a multiplicidade de recursos que o artista emprega, em especial a collage e a ensamblaje, para construir seu discurso visual.









Photos, Francisco Rivero















"Lion and Sun...Vilnius II " Gravure






Francisco Rivero





L´art de Francisco. Yolanda Wood












L'art de Francisco
Yolanda Wood

Multiple et coloré, l'art de Francisco est un fragment de "cubanité" dans l'espace parisien. Une œuvre toujours vivante et mystérieuse, inspirée par la tradition et la culture ancrées dans la mémoire, mais aussi enrichie par chaque nouvelle rencontre avec sa terre, avec les siens. Dans son imaginaire affleurent les motifs qui définissent cette identité, car c'est un artiste qui n'échappe pas aux multiples expériences qui lui arrivent de son île, distante et proche à la fois, et qui l'accompagnent sans cesse.

Avec un éventail de possibilités expressives, l'artiste captive la sensibilité de l'observateur, car ses plans de couleur sont amples et sincères, distribués en une composition équilibrée, tandis qu'une ligne étrange se faufile pour définir des formes suggestives et donner aux images un dynamisme inattendu.  Il n'hésite pas à utiliser toutes sortes de techniques qu'il combine et explore avec une  précision et une ingénuité mêlées pour faire de sa création une invitation à l'exploration.

Son oeuvre utilise toutes  sortes de formats, joue avec la performance. Dans ces espaces de nouvelles découvertes, l'art de Francisco s'ouvre à l'emploi de matériaux qui n'ont rien à voir avec l'art traditionnel, souvent d'origine naturelle, végétale même, qui donnent de la vigueur à sa recherche, dans un dialogue sincère avec celui qui regarde, mais aussi par la richesse qu'apporte au langage artistique la multiplicité des moyens utilisés par l'artiste -en particulier le collage et l'assemblage-, pour construire son langage visuel.

Invité à présenter son travail à la Havane en 2006, l'artiste a dit qu'il faisait du "Cimarron art". En le nommant ainsi, Francisco avouait avoir trouvé dans son art son espace de liberté tout comme ces fugitifs "marrons" du temps de l'esclavage. C'est de ce lieu symbolique que l'artiste, crée et produit à Montmartre. Son histoire lui appartient, comme un chamane qui connaît les fils magiques qui unissent le passé et le présent, il s'installe, au présent, dans ce lieu témoin de tant de rencontres, et c'est là qu'il dessine et peint ses rêves et ses enchantements, ses espoirs et ses visions. En contemplant son œuvre, le public se sentira comme invité à partager ces sentiments depuis l'espace commun créé –dans l'artiste et dans son œuvre- par le délicat tissage du "tout mêlé" de Nicolas Guillén, synthèse de métissages, de son des tambours mulâtres et combinaison des parfums subtils d'un bon ragoût cubain.

L'art de Francisco fera vibrer la salle Wifredo Lam de l'Ambassade de la République de Cuba en France. Cette exposition dans ce lieu est un hommage mérité à la Cubanité à celui qui –en bon cubain- est un symbole d'universalité, parce qu'il a exploré les chemins secrets et tant de fois parcourus par les ancêtres venus d'Afrique, qui devinrent nos ancêtres au fil du temps dans la nation culturelle où nous vivons. La salle s'éclairera avec la force créative de l'art de Francisco, fidèle à ce qu'il ressent et loyal envers ce qu'il croit.

Cojimar  mai 2014
La Havane - Cuba


Click ici :
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/ameriques-1059/amerique-latine/evenements-18672/article/semaine-de-l-amerique-latine-et-112678











Son oeuvre utilise toutes  sortes de formats, joue avec la performance. Dans ces espaces de nouvelles découvertes, l'art de Francisco s'ouvre à l'emploi de matériaux qui n'ont rien à voir avec l'art traditionnel, souvent d'origine naturelle, végétale même, qui donnent de la vigueur à sa recherche, dans un dialogue sincère avec celui qui regarde, mais aussi par la richesse qu'apporte au langage artistique la multiplicité des moyens utilisés par l'artiste -en particulier le collage et l'assemblage-, pour construire son langage visuel.









Photos, Francisco Rivero












Réception dans le cadre de la semaine de l´Amerique latine et des Caraïbes.





Le Président de la République et le gouvernement ont activement participé à l'organisation de la Semaine.







M. Luis JUAREZ QUIXTAN ( Guatemala ), Mme Gabriela DELGADO BERTRAND ( Honduras ), 
M. Alvaro RENDON ( Mexique ), M. Francisco RIVERO ( Cuba )



Mme. Fleur PELLERIN,secrétaire d’État chargée du Commerce extérieur, 
de la Promotion du tourisme et des Français de l’étranger. Francisco RIVERO




Les  écrivains et poètes, Mme Nancy Morejón et M. Roberto Fernández Retamar, 
M.Héctor Igarza Ambassadeur de Cuba en France  




Francisco RIVERO avec la médaille du Sénat