lundi 30 septembre 2013

Quem sabe o rumo se é tão grande o espaço? Videoarte




Navio Negreiro
Castro Alves
( fragmento )









I

'Stamos em pleno mar... Doudo no espaço
Brinca o luar — dourada borboleta;
E as vagas após ele correm... cansam
Como turba de infantes inquieta. 

'Stamos em pleno mar... Do firmamento 
Os astros saltam como espumas de ouro... 
O mar em troca acende as ardentias, 
— Constelações do líquido tesouro... 

'Stamos em pleno mar... Dois infinitos 
Ali se estreitam num abraço insano, 
Azuis, dourados, plácidos, sublimes... 
Qual dos dous é o céu? qual o oceano?... 

'Stamos em pleno mar. . . Abrindo as velas 
Ao quente arfar das virações marinhas, 
Veleiro brigue corre à flor dos mares, 
Como roçam na vaga as andorinhas... 

Donde vem? onde vai?  Das naus errantes 
Quem sabe o rumo se é tão grande o espaço? 
Neste saara os corcéis o pó levantam,  
Galopam, voam, mas não deixam traço. 











Astros! noites! tempestades! Vieoarte



Navio Negreiro
Castro Alves
( fragmento )










V
   
Senhor Deus dos desgraçados!
Dizei-me vós, Senhor Deus!
Se é loucura... se é verdade
Tanto horror perante os céus?!
Ó mar, por que não apagas
Co'a esponja de tuas vagas
De teu manto este borrão?...
Astros! noites! tempestades!
Rolai das imensidades!
Varrei os mares, tufão! 

Quem são estes desgraçados 
Que não encontram em vós 
Mais que o rir calmo da turba 
Que excita a fúria do algoz? 
Quem são?   Se a estrela se cala, 
Se a vaga à pressa resvala 
Como um cúmplice fugaz, 
Perante a noite confusa... 
Dize-o tu, severa Musa, 
Musa libérrima, audaz!...

São os filhos do deserto, 
Onde a terra esposa a luz. 
Onde vive em campo aberto 
A tribo dos homens nus... 
São os guerreiros ousados 
Que com os tigres mosqueados 
Combatem na solidão. 
Ontem simples, fortes, bravos. 
Hoje míseros escravos, 
Sem luz, sem ar, sem razão. . . 











Auriverde pendão de minha terra, Vidoarte




Navio Negreiro
Castro Alves

( fragmento )





VI
       
Existe um povo que a bandeira empresta
P'ra cobrir tanta infâmia e cobardia!...
E deixa-a transformar-se nessa festa
Em manto impuro de bacante fria!...
Meu Deus! meu Deus! mas que bandeira é esta,
Que impudente na gávea tripudia?
Silêncio.  Musa... chora, e chora tanto
Que o pavilhão se lave no teu pranto! ... 

Auriverde pendão de minha terra,
Que a brisa do Brasil beija e balança,
Estandarte que a luz do sol encerra
E as promessas divinas da esperança...
Tu que, da liberdade após a guerra,
Foste hasteado dos heróis na lança
Antes te houvessem roto na batalha,
Que servires a um povo de mortalha!... 

Fatalidade atroz que a mente esmaga!
Extingue nesta hora o brigue imundo
O trilho que Colombo abriu nas vagas,
Como um íris no pélago profundo!
Mas é infâmia demais! ... Da etérea plaga
Levantai-vos, heróis do Novo Mundo!
Andrada! arranca esse pendão dos ares!
Colombo! fecha a porta dos teus mares!







vendredi 27 septembre 2013

Filosofia para sonhar o impossivel. VideoArte


















Filosofia é o conhecimento das causas dos seres. De suas distinções. De suas analogias. De suas relações.
         José Martí






Vem cá, vem cá, Dois-dois. Ciça uma bahiana carioca


Dia de Cosme e Damião.
27-IX-2013




















Com os pés no chão e humildade, a humanidade cresce.

Guloseimas para Cosme e Damião e seus amigos na Praça XV. A cada ano, segundo me contam, Ciça e seus irmãos baianos de nascimento e de coração se encontram nesse lugar para compartilhar Caruru de Cosme e Damião com alegria e fraternidade.

Ciça, uma baiana carioca, me surpreende pela segunda vez por sua bondade e gentileza.










Amados São Cosme e Damião









Agora e sempre,



Do passado e presente,



Com a capacidade de renovar e regenerar,












jeudi 26 septembre 2013

Le paysan, ce personnage absent.











Graziella Pogolotti


Dans un pays agraire et sous-développé, l´image du paysan a été présentée, paradoxalement, avec des profils floues. L´esclavage a constitué le conflit fondamental au XIXe siècle. Avec une claire intention politique, la narration a observé de biais la vie sur le côté des ingenios(centrales sucrières) où les Noirs subissaient les châtiments les plus sévères. Depuis un point de vue racial, Cirilo Villaverde entreprend, avec son roman Cecilia Valdés, l’ambitieux projet de montrer l´énorme complexité sociale, divisée en classes, en strates, en générations, en Cubains et en Espagnols blancs, en Noirs et en Métisses. Le milieu Rural apparaît comme le contraste d´une ville, centre du pouvoir et scène des grandes contradictions.

Une meilleure approche au thème paysan correspondra au XXe siècle, perçu à travers la poésie, la narrative, le théâtre et le témoignage. Les sans terre commencent à se configurer, les travailleurs agricoles, les métayers, les locataires et les précaires. Ils produisent la richesse du pays - sucre, café, tabac - et ils sont condamnés à vivre dans la misère. Cette perception tragique fait partie de l´imagination populaire et elle est devenue une demande d’une réforme agraire toujours reportée en conviction enracinée.

Nous n´avons pas su conter l´histoire sociale de la Révolution Cubaine. Le silence dans cette zone de la recherche interfère avec la capacité de comprendre ce que nous sommes, d´où nous venons et, même plus, de conformer un programme de futur. Dans un autre ordre de choses, aussi de graves conséquences, le regard lucide au moment de valoriser l’œuvre réalisée obnubile. La réforme agraire a été un acte de justice et elle a impliqué un saut vers la modernité d´un pays sous-développé du tiers-monde. Les images des enfants rachitiques, des familles expulsées, des visages hagards et vieillis prématurément ont disparu, ces ombres délaissées, ignorant la mer et l´électricité que les Havanais ont connu en 1959. Le changement a été vertigineux. La décennie des années soixante n’était pas terminée quand la santé publique a éliminé les maux dont ont toujours souffert les paysans et les jeunes ont pu accéder aux plus hauts niveaux de l’éducation. La transformation radicale a eu des répercussions sur le plan de la subjectivité. Une fracture générationnelle s’est produite. Les adultes ont vu leurs expectatives comblées. Un horizon infini de possibilités s´ouvrait pour les plus jeunes. Les bourses les ont insérés dans d’autres contextes, dont beaucoup urbains. Ils sont devenus les techniciens et les professionnels universitaires manquant d’une demande dans leur lieu d’origine. Beaucoup ont terminé leurs études dans l’ancien camp socialiste. Ils ont appris d´autres langues. Ils ont connu d´autres coutumes. La structure de la famille paysanne traditionnelle, dominée par l´autorité du père, s’est modifiée. Prospère dans d’autres milieux, le fils était le messager de la nouveauté. La ville a acquis une puissante force d’aimantation. Le destin de Mi hermana Visia (Ma sœur Visia), le personnage d´Onelio Jorge Cardoso ne dépare pas. Là il y avait des « hôpitaux et des ressources », comme l’affirme un personnage d’Albio Paz dans La Vitrina (La Vitrine) en une date si précoce que 1971.

Cependant, la réforme agraire contenait le germe des mentalités et des attentes différentes. Associée de façon très relâchée aux appelées coopératives de crédits et de services, le petit agriculteur pouvait bénéficier des avantages dérivés d´une société avec le plein emploi et de la demande produite par la pénurie et l´insuffisance du carnet de rationnement. Au début les biens étaient échangés. Ensuite on a impulsé un marché sans intermédiaires, une relation directe entre l´acheteur urbain et le paysan fournisseur. Les façons de penser traditionnelles chez les petits agriculteurs se sont enracinées : leur individualisme et leur attachement à la propriété. À l´autre extrémité, les fermes de l’État occupent l´espace des anciens latifundios. Le travailleur agricole était un salarié qui regardait avec inquiétude le bien-être du paysan, bien que ce dernier recourait à son aide lors des situations difficiles. Les administrateurs n´avaient pas la qualification requise pour la gestion de si grandes terres. De là la faible productivité et l´absentéisme des travailleurs qui complétaient leur revenu avec d´autres tâches.

Toute généralisation implique des erreurs et occulte des différences générées par des raisons historiques, la distance relative des centres urbains, la qualité des sols et la facilité d´accès aux voies de communication. Pour ce motif, la mise au point historique macro doit établir un lien dialectique avec les études micro afin de mieux connaître et de dessiner des politiques concrètes plus efficace. Il serait peut-être intéressant de nous demander combien de citadins sont d´origine paysanne en première ou deuxième génération. Parce que le système de bourses, général et inclusif, constitue également une voie de transformation sociale.

Les recherches sur la question agricole offrent, dans l’ensemble, des approches techniques et statistiques. L´agriculteur a disparu de la littérature et durant très longtemps  la télévision s’est tenue à un stéréotype inexistante de rude et balourd qui, possiblement, n´a jamais existé.

Il est indispensable d´étudier le processus de reconstitution de la société depuis le triomphe de la Révolution, mais il est aussi urgent de palper les réalités concrètes qui, à un rythme accéléré, modèle le tissus humain avec les changements produits avec la crise des années 1990 et avec les mesures imposées par les modifications de notre conception économique. Le démantèlement d´un certain grand nombre de centrales sucrières a eu des répercussions sur la vie des gens dans de nombreuses régions du pays. Pour le bien et pour le mal la production du sucre a été un facteur essentiel dans l´histoire et la culture cubaine. Elle a fait de nous un pays tributaire de la monoculture et de l´exportation d’un aliment soumis aux hausses et aux baisses du marché et aux spéculations boursières comme conséquence des enjeux et des conflits centrés dans le premier monde. Elle a parrainé le trafic massif des esclaves africains et elle a reporté les aspirations d´indépendance des créoles. Elle a généré une psychologie sociale et une façon de penser qui subordonnent le destin national aux dérivations des grands événements belliqueux. Elle a formé un capital humain pour travailler dans l´industrie et elle a créé dans les sucrerie un style de vie transmis par des générations successives, la source de la mémoire collective, faite des rumeurs de la centrale et de l´odeur de la mélasse, du sirop et du grattage.

Le monde rural appelle à cris l’intérêt des journalistes, des sociologues et des écrivains, ainsi que des scénaristes vraiment créatifs, poussés par la volonté de briser les stéréotypes qui ne convainquent personne et qui n´ont éveillé aucun nouvel intérêt des téléspectateurs. Dans ce domaine, la vie a imposé des changements de mentalité qui échappent à notre observation. Au milieu de ce silence, le livre Guajiros del siglo XXI (Paysans du XXIe siècle) d’Ana Vera, publié par l´Institut Juan Marinello laisse entrevoir des possibilités prometteuses. L´auteure s’est détenue sur l´étude d´une famille dans une centrale désactivée de la province de Matanzas. Des paysans et des ouvriers s’entrecroisent dans ce microcosme. Certains, possédant quelques terres, habiles dans la gestion des ressources, ont accumulé des biens et ils s’affirment comme des hommes ayant du succès. D´autres survivent. La station balnéaire de Varadero est un centre d´attraction dans certains cas et ceux qui ont réussi à faire une carrière professionnelle, envisagent la possibilité d´émigrer. Dans le fond de ce panorama on perçoit aussi - et on doit les valorisés - les conséquences de la modernisation commencée par la réforme agraire, l´accès universel à l´éducation et les avantages de la santé publique. Plus instruit qu´auparavant, l´agriculteur atteint un degré plus élevé d´information, même s’il ne parvient pas à configurer les complexes interconnexions intervenant dans notre présent. Sa vision est encore parcellaire, donc limitée pour esquisser un horizon qui dépasse les demandes de bases imposées par l´immédiateté. Avec son livre, Ana Vera établit un point de départ et invite à poursuivre la tâche. 














mercredi 25 septembre 2013

Exposição “BRASIL,VIAGEM À ORIGEM: objetos tribais africanos”






O Espaço Cultural Luciano Bastos participará da 7ª Primavera de Museus, promovida pelo IBRAM, que acontecerá entre os dias 23 e 29 de setembro de 2013, tendo como tema Museus, Memória e Cultura Afro-brasileira.

“BRASIL, VIAGEM À ORIGEM: objetos tribais africanos”, será inaugurada na segunda-feira, dia 23 de setembro, às 20h.

A exposição irá apresentar um conjunto de peças de arte tribal de diferentes etnias africanas, do acervo particular do artista plástico Francisco Rivero.

A programação conta ainda com atividades de estudantes do 3º ano do ensino médio da Escola Estadual Euclides Feliciano Tardin, sob a coordenação da professora Helena Almeida Costa.

Com entrada franca, a exposição estará aberta ao público até o dia 29 de novembro.
Bom Jesus de Itabapoana. RJ












Instalacion, " Estrelas..."
Fotos, T. Mista.
Francisco Rivero






Tecido de Julien Yemadjé

Julien Yemadjé nasceu em Abomey, no Benin, em um meio tradicional da Cultura Fon. A família Yemadjé faz parte dos costureiros do rei e dos notáveis. São eles que produzem os tecidos e tinturas, bem como as sombrinhas reais dedicadas às cerimônias.



“Nada é impossível para o olhar ancestral”
Tecido. Técnica mista.
Francisco Rivero




“Nobre Cafuzo de estirpe milenar”
Tecido. Técnica mista.
Francisco Rivero





“Chegou o dia de glória”
Composição de costuras sobre tecido.
Paris – França.
Francisco Rivero




“Travessia”
Tecido. Técnica mista.
Bom Jesus do Itabapoana - RJ. Brasil.
Francisco Rivero

“Sossega e depois desinquieta”
Tecido. Técnica mista.
Bom Jesus do Itabapoana - RJ. Brasil.
Francisco Rivero

“Sobre o céu de Montmartre o voo de uma gaivota”
Composição de costuras e formas sobre tecido.
Paris - França.
Francisco Rivero






“Amor e esperança na terra amada”
Tecido. Técnica mista.
Bom Jesus do Itabapoana - RJ. Brasil.
Francisco Rivero




“Há que fazer todos os dias o que nos parece justo”
Em 1º de dezembro de 1955, na cidade de Montgomery, EUA, Rosa decide fazer o que a seus olhos lhe parece “justo”: sentar em um lugar reservado até então exclusivamente aos brancos.

Composição com fragmentos de tecido. Fotografias de Rosa Parks, Martin Luther King, Malcon X. Técnica mista.
Bom Jesus de Itabapoana. RJ Brasil.
Francisco Rivero














Sacramento. MG. Peinture murale. Brasil




4to Circuito Cultural Arte entre os Povos.



















Amostra de Reiletura. Sacramento. MG. Brasil



4to Circuito Cultural Arte entre os Povos.
Tarsila e Portinaire
Artes e Portugues



Uma inesquecível acolhida na Escola de Sacramento ao apreciar a releitura de obras de Tarsila do Amaral e Candido Portinari feitas por alunos.

A conjugação do conhecimento e a reapropriação não apenas das obras selecionadas mas também do retorno próprio de cada aluno me emocionou, permitindo uma reflexão sobre a importância das artes no trabalho educacional.

Esses jovens me deram uma pauta de inspiração para um dos elementos gráficos na composição da pintura sobre a parede exterior da escola.

Essa força maravilhosa e única das misturas que se construiu nos desenhos dessa parede.