Les hommages, suite à la disparition d’Oscar Niemeyer sont nombreux. Des politiques, mais aussi des artistes et architectes saluent l’homme, et l’œuvre du "dernier monstre sacré des architectes de la modernité du XXème siècle".
Oscar Niemeyer était le "Matisse" de l'architecture, a estimé jeudi le célèbre architecte français Jean Nouvel. "Oscar Niemeyer était le dernier monstre sacré des architectes de la modernité du XXème siècle", avec Frank Lloyd Wright, Mies van der Rohe et Le Corbusier, a déclaré M. Nouvel, Prix Pritzker 2008.
"Si on veut faire une comparaison avec la peinture, on peut dire que Le Corbusier a été le Picasso et Oscar Niemeyer le Matisse" de l'architecture. "Très touché" par la disparition de l'architecte brésilien, Jean Nouvel, rappelle que lorsqu'il était étudiant, "Niemeyer était l'un des maîtres absolus du moment". "Toute le monde parlait de sa relation avec Le Corbusier", ajoute-t-il. "Niemeyer partait d'un geste le plus simple, d'un dessin élémentaire qui devenait par le changement d'échelle quelque chose d'inimaginable. Il représentait directement l'esprit d'une époque, celle des années 1950-1970. Son œuvre est clairement datée, comme celle de tous les grands architectes".
Le directeur de l'Institut Français de l'Architecture (IFA) Francis Rambert souligne de son côté que "l'architecte avait une relation très forte avec notre pays où il s'était exilé pendant plusieurs années sous la dictature brésilienne. Il parlait très bien le français et en appréciait notre culture".
Pour l'architecte Elizabeth de Portzamparc, Niemeyer était un "génie". Née au Brésil, elle confie une affection particulière pour son compatriote. "Dans ma petite enfance, mon père nous emmenait, ma soeur et moi, voir le nouveau quartier de Pampulha, à Belo Horizonte, réalisé par Oscar Niemeyer au début des années 1940. Il nous faisait aussi visiter Brasilia. C'était magique". A ses yeux, "le trait de génie de Niemeyer a été de toujours rechercher l'allègement".
"Si on veut faire une comparaison avec la peinture, on peut dire que Le Corbusier a été le Picasso et Oscar Niemeyer le Matisse" de l'architecture. "Très touché" par la disparition de l'architecte brésilien, Jean Nouvel, rappelle que lorsqu'il était étudiant, "Niemeyer était l'un des maîtres absolus du moment". "Toute le monde parlait de sa relation avec Le Corbusier", ajoute-t-il. "Niemeyer partait d'un geste le plus simple, d'un dessin élémentaire qui devenait par le changement d'échelle quelque chose d'inimaginable. Il représentait directement l'esprit d'une époque, celle des années 1950-1970. Son œuvre est clairement datée, comme celle de tous les grands architectes".
Le directeur de l'Institut Français de l'Architecture (IFA) Francis Rambert souligne de son côté que "l'architecte avait une relation très forte avec notre pays où il s'était exilé pendant plusieurs années sous la dictature brésilienne. Il parlait très bien le français et en appréciait notre culture".
Pour l'architecte Elizabeth de Portzamparc, Niemeyer était un "génie". Née au Brésil, elle confie une affection particulière pour son compatriote. "Dans ma petite enfance, mon père nous emmenait, ma soeur et moi, voir le nouveau quartier de Pampulha, à Belo Horizonte, réalisé par Oscar Niemeyer au début des années 1940. Il nous faisait aussi visiter Brasilia. C'était magique". A ses yeux, "le trait de génie de Niemeyer a été de toujours rechercher l'allègement".
Réactions des politiques
Le président François Hollande a salué l'architecte "dont l'œuvre aura traversé le XXe siècle" et "l'homme engagé dont les convictions ont toujours été mises au service de son talent". "Il a eu la chance de concevoir une ville qui est la fierté du Brésil. Jusqu'au bout, il a construit des bâtiments dans le monde entier".
Pour le Premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault, Oscar Niemeyer, "architecte du rêve devenu réel, a traversé le XXe siècle avec audace, fulgurance et constance". "Membre du Parti communiste, Oscar Niemeyer n'avait jamais renié ses idéaux, qui l'ont conduit en exil en France, où ses œuvres témoignent de son engagement".
La ministre socialiste de la Culture Aurélie Filippetti a salué "l'un des très grands bâtisseurs de notre temps". "Courbes libres et sensuelles, malléabilité et poésie du béton armé, refus du fonctionnalisme comme du rationalisme : sa signature reconnaissable entre toutes est gravée dans le paysage institutionnel des grandes capitales et particulièrement en France, où il avait choisi de vivre dans les années 1970".
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