LE 15 décembre 1997, nous sommes à Rio de Janeiro en fin de matinée. Oscar Niemeyer, comme d'habitude, est à son bureau dans son atelier, au dixième et dernier étage d'un immeuble, tout au bout de la plage de Copacabana. Ce jour-là, il doit partir plus t"t. On doit fêter son quatre-vingt-dixième anniversaire.
A trente kilomètres de là, nous le retrouvons dans sa "maison de la montagne" nichée dans la forêt épaisse. Elle n'a pas une ride malgré ses cinquante ans d'âge. Sa petite-fille, qui s'occupe depuis peu de la jeune fondation Oscar-Niemeyer, accueille les invités. Oscar est au milieu d'un cercle de parents et d'amis. Toujours le même, la tête bien droite, le regard doux, tranquille, assuré. Il s'enquiert de ma santé et, très vite, évoque le souvenir des gens qu'il a connus en France: "J'ai beaucoup appris des communistes français. Leur combat à toutes les époques, et spécialement dans la Résistance, a été formidable. Je me sens toujours comme un communiste français." Il ouvre la lettre de Robert Hue, la lit attentivement. Dans la foule venue le fêter, des journalistes brésiliens, le maire de Rio et Chico Buarque, le chanteur le plus populaire du pays. Plus tard, il me parlera à nouveau de la France et du Parti communiste français d'aujourd'hui, pour dire: "Le monde change, les choses changent, il faut que nous aussi nous changions." Il m'interroge sur le nombre de ministres communistes, leurs attributions.
Après la fête, nous nous retrouvons dans son atelier. Il y reçoit quelques intimes. Par l'immense baie vitrée qui court tout le long de la vaste pièce, nous observons la plage écrasée du soleil de décembre, au plein de l'été austral, et la superbe baie de Rio. Rendez-vous est pris pour le lendemain après-midi, afin d'enregistrer un entretien pour "l'Humanité".
Le 16 décembre 1997, en fin de matinée, Oscar Niemeyer Ä quatre-vingt-dix ans et un jour Ä est à son bureau. Brusque changement de programme. Il avait oublié le match de foot Brésil-Mexique retransmis de Mexico à 15 heures. Il se doit de le regarder. L'entretien est donc avancé. Nous déjeunons dans l'atelier. Repas brésilien: viande de béuf séchée, haricots rouges, farine de manioc. Après le café, nous voici dans le bureau, petite pièce au fond du local. A l'inverse du grand atelier, le bureau est préservé de la lumière du jour. L'ouverture sur le monde, c'est, derrière lui, nichée au milieu des livres, une photo du "Chevalier de l'espérance", Luis Carlos Prestes jeune; c'est aussi, à sa droite, une grande photo de trois superbes corps nus féminins allongés. Leurs formes généreuses font écho aux quelques dessins épars entre les boîtes de cigares, sur le bureau. Dessins et corps où l'on retrouve les courbes du béton modelé par Oscar Niemeyer. L'ouverture sur le monde, ce sont encore les rangées serrées de livres. Derrière lui, l'histoire de la Commune de Paris, de nombreux ouvrages de son ami Darcy Ribeiro. J'aperçois au hasard Laclos, Goethe, Dumas, Camus... C'est dans ce petit bureau que Fidel Castro a récemment rendu visite à Oscar Niemeyer. Nous allons parler plus d'une heure, nous séparer, nous revoir, poursuivre la conversation le 31 décembre, puis le 1er janvier 1998, après un voyage à travers le Brésil.
Tu as quatre-vingt-dix ans. Tu continues de travailler. Tu viens de recevoir des décorations, le prix de la presse étrangère du Brésil, tu viens d'être désigné comme "l'homme d'idées" de 1997 dans le pays...
Je n'aime pas beaucoup tout ce qu'on dit et fait autour de mon anniversaire. J'ai l'impression de n'avoir que soixante-dix ou soixante ans, mais Ä malgré cela Ä je suis pessimiste. Communiste, je pense que le monde doit changer, qu'un jour les choses seront meilleures pour tous. Mais la vie est difficile. Je dis toujours aux étudiants que l'important n'est pas d'être un bon professionnel au sortir de l'école, mais c'est de connaître son pays, de connaître le monde, d'agir contre la pauvreté, dans mon cas d'être un bon communiste. Je suis un homme qui a les pieds sur terre. Je ne suis pas comme Picasso, qui avait conscience d'être un génie. Je suis content que mes amis m'estiment comme un bon architecte, mais je suis un homme ordinaire. Tu as vu Bahia, c'est le vrai Brésil. Je suis heureux que, dans mes quatre noms, on retrouve mes origines indienne, portugaise, allemande et celle d'un Noir dont on a perdu la trace.
Trente ans ont passé depuis que tu as conçu le projet de "Fabien". Cette construction a constitué un triple événement: mondial pour la création architecturale, parisien dans la vie contemporaine de notre capitale, politique pour la vie du PCF, en contribuant à donner de lui une image plus humaine, vivante, moderne, ouverte.
Ce bâtiment me plaît parce qu'il exprime l'architecture moderne. Le PCF a donné là une leçon d'architecture. Le projet posait quelques grands problèmes; par exemple, j'ai voulu faire en sorte que, de la grande salle de réunion du sous-sol, apparaisse seulement à l'extérieur le sommet de la coupole. Je voulais maintenir l'harmonie entre les volumes et les espaces libres.
Tu étais à Paris il y a trois ans. Tu as découvert la pyramide du Louvre, les nouvelles constructions de la Défense...
Je déteste critiquer les autres architectes. Quand un architecte tire un plan, il cherche une solution, la plus harmonieuse possible. Il travaille beaucoup. Il établit un projet dans l'espace. Il en conçoit la construction pratique. Il faut respecter tout cela. Par exemple, la pyramide du Louvre est très bien faite. Parfait travail d'architecte. Mais elle n'était peut-être pas nécessaire. J'aurais préféré une chose conçue pour l'accès au-dessous de la cour, sans rien au-dessus du sol. Par exemple encore, l'Opéra-Bastille. J'avais eu l'occasion de dire au ministre français de la Culture que cela serait mauvais à cause du site. L'emplacement n'était pas bon pour construire un théâtre. L'architecte n'est pas coupable.
Tu as beaucoup éuvré en Europe: en Italie pour le siège des Editions Mondadori, en France pour les sièges du PCF et de "l'Humanité", la maison de la culture du Havre, la Bourse du travail de Bobigny... Tu as donc coopéré avec des architectes européens. As-tu ressenti que la liberté de création est plus grande au Brésil parce qu'il n'y a pas la pesanteur énorme de traditions architecturales séculaires?
En général, en Europe, les architectes subissent le fait d'avoir passé leur vie entre des monuments. Ici, l'architecture ancienne est plut"t portugaise. Je me suis habitué, dès l'enfance, aux seules constructions brésiliennes: les petites maisons de campagne. Les palais, les églises, étaient portugais. Nous sommes libres de faire ce que nous voulons. Notre tâche est de bâtir aujourd'hui le passé de demain.
L'idée est répandue en France que la culture française a contribué à émanciper la culture brésilienne de l'influence portugaise. Si c'est vrai pour la littérature, l'est-ce pour l'art? Pour l'architecture?
La littérature française a toujours influencé la littérature brésilienne, quoique maintenant, avec le développement des nouvelles technologies, la langue anglaise devienne dominante. Sorti de l'école d'architecture, j'étais peu familiarisé avec la littérature. Un ami très cher m'a dit: "Il faut que tu lises les classiques." Je l'ai fait, je me suis intéressé à la littérature comme une chose indispensable à l'architecture. Maintenant, je dis toujours aux étudiants: "L'architecture n'est pas une matière isolée, aujourd'hui tout se mêle, les architectes ont besoin des livres." Dans Baudelaire, j'ai trouvé une idée qui m'a paru essentielle: "La surprise et l'étonnement sont la caractéristique de la beauté, et donc des éuvres d'art." C'est ce que j'ai cherché toute ma vie: l'architecture doit être une chose nouvelle. Je me souviens d'un jour où je bavardais avec Le Corbusier, qui m'a dit: "L'architecture, c'est l'invention." Par cette phrase, mot d'ordre de toute ma vie, il a beaucoup plus contribué à ma formation que par son éuvre architecturale. La culture française m'a accompagné toute la vie.
Actuellement, je suis devant un problème un peu compliqué. Je ne voudrais pas que mon existence soit un échec. On est toujours perplexe devant la mort. Pour moi, c'est inévitable. Je ne suis pas croyant et, quand on ne croit à rien, on est encore plus pessimiste. Cela ne veut pas dire que je ne souhaite pas un monde meilleur. J'ai passé ma vie à lutter, à protester, à combattre. Regarde Sartre. Je n'ai pas toujours été de son c"té en politique, mais il ne voulait pas du nihilisme, il a lutté pour Cuba et pour libérer les peuples de l'oppression. Il disait aussi qu'il fallait avoir de l'argent de poche pour donner aux pauvres. On peut peut-être penser que c'est une attitude paternaliste. Moi aussi, j'aime donner de l'argent aux autres.
J'ai gagné beaucoup d'argent, mais je n'ai plus rien. L'argent est fait pour être partagé. Mon grand-père occupait un poste élevé; ministre de la Cour suprême du Brésil. Toute sa vie, il n'a possédé qu'une maison hypothéquée. Je lui ressemble.
J'aide des amis, non en vertu d'un grand principe, mais parce que cela me plaît. C'est une chose à moi, toute personnelle. Quand j'étais en Europe, je gagnais de l'argent, je le dépensais pour inviter des amis qui n'avaient rien. J'aimais leur faire connaître l'Europe. Cette solidarité humaine m'est essentielle.
Est-ce ce sentiment d'humaine solidarité qui guide ton comportement politique?
En effet. Ma position politique a toujours été la même. Ma famille était catholique. On disait la messe à la maison, j'ai étudié dans une école catholique et, quand je suis tombé dans la vie, je l'ai trouvée tellement injuste que j'ai senti naître, au-dedans de moi, l'idée de protestation. Je suis communiste depuis soixante ans. Je n'ai jamais mis en cause les décisions du Parti, même quand j'avais de petits désaccords.
Mes amis communistes font semblant de croire que la mort n'a pas d'importance, que l'essentiel est la perpétuation de l'espèce. Mais ils auront les mêmes problèmes, les mêmes angoisses que moi. La vie est une soupe pleine de joie et de tristesse. On doit prendre tout ce qu'elle nous offre, en profiter pleinement. Souvent, Darcy Ribeiro me trouvait trop joyeux, toujours prêt à m'amuser et à plaisanter. En vérité, je profitais de tous les moments que le destin m'offrait. Quand j'étais seul, je trouvais la vie injuste.
En vérité, personne ne veut mourir. Un de mes amis poètes a écrit tranquillement: "Quand la mort viendra, elle trouvera la table mise, prête à servir." Il faisait de la littérature car, en réalité, personne ne veut mourir. Lacan avait raison quand il a dit: "Je vais disparaître." La mort n'est rien d'autre qu'une disparition.
Ma femme est catholique, elle pense qu'elle ira au Ciel. C'est bien pour elle. Cela la rend heureuse. Moi, je ne crois pas en Dieu, ou alors Dieu a inventé la loterie la plus terrible: un être humain naît blanc, jaune ou noir, stupide ou intelligent pour toute la vie. Pourtant, rien ne devrait empêcher qu'on se batte, qu'on proteste, qu'on lutte pour changer la vie.
Je n'ai réalisé que quatre sculptures, toutes sur des thèmes de protestation contre la violence et l'oppression. J'en ai fait une contre l'assassinat de trois ouvriers par les militaires. Dès qu'ils ont vu le monument, les réactionnaires l'ont fait exploser, les bâtiments voisins ont même été endommagés. J'ai refait le monument en laissant apparentes les traces de l'attentat, les cicatrices de la violence. J'ai fait aussi un monument portable pour les manifestations du Mouvement des sans-terre. Ils sont venus le chercher ici, en manifestant devant la maison pour me remercier. Le monument a été aussi détruit, plusieurs fois, par les milices des grands propriétaires fonciers. Nous l'avons refait.
C'est cela qui est important dans ma vie sans importance. C'est ce qui donne un sens à la vie.
Parlons du Brésil d'aujourd'hui. Ainsi, en France, les observateurs ont noté que le président du Brésil, Fernando Henrique Cardoso, a pris des positions récentes exprimant une certaine résistance à la politique hégémonique des Etats-Unis.
Oui, c'est possible, mais, en général, l'influence américaine continue de peser très fort sur le Brésil et sur toute l'Amérique latine, que les Etats-Unis considèrent comme leur arrière-cour, dont ils pensent que la capitale est la Bolivie. Je réalise actuellement un projet qui me plaît beaucoup, celui d'un monument contre le blocus de Cuba. Fidel en est très content. Il veut le faire édifier devant l'ambassade américaine à La Havane.
Cardoso a été un homme de gauche. Récemment, j'ai retrouvé une photo de lui avec Prestes, mais les temps ont changé. Maintenant, il veut rester président. Il est mal entouré et accepte de mauvaises choses. Il a signé aisément le licenciement de 30.000 fonctionnaires. A sa place, si je devais en licencier 1.000, je préférerais partir. Dans un pays avancé où le peuple sait beaucoup de choses, les gens n'accepteraient pas. Mais le Brésilien le plus pauvre est innocent. Il se contente d'aller à la plage. Oh! entre nous et entre parenthèses, j'aime le Brésilien, surtout le Carioca, qui n'est pas angoissé de nature. Quant au président, il est très intelligent, cela laisse toujours de l'espoir. Il m'a téléphoné pour me souhaiter bon anniversaire et le vice-président a participé à la réception de Sao Paulo.
Et Brasilia dans tout ça?
Brasilia n'est pas une cité du futur. C'est une cité moderne érigée dans un pays capitaliste, avec tous les défauts du système.
Pendant la construction, si rapide, nous prenions nos moments de loisirs dans la cité libre avec des cabarets, des petites maisons provisoires, des maisons de femmes. C'était dr"le, un peu comme au Far West. Nous étions tous là à causer, boire un coup, rire, nous amuser; tous ensemble, ouvriers, ingénieurs, architectes. Je pensais que cela ne durerait pas. Quand Brasilia a été terminée, tout est redevenu comme avant, avec l'exploitation, les discriminations. Les ouvriers, qui étaient venus enthousiastes de tous les coins du pays, sont aussi pauvres qu'auparavant. Ce n'est pas par Brasilia qu'on peut changer la vie, c'est par une transformation sociale révolutionnaire.
C'est ce que j'appelle mon pessimisme. L'optimisme ne conduit nulle part. Voltaire en son temps riait déjà des optimistes. Gramsci, dans sa prison, disait que l'optimisme est le meilleur prétexte à l'inaction. Pour changer la société, faire la révolution, il est nécessaire que l'être humain soit préparé, qu'il soit prêt à accepter une société plus égalitaire. Peut-être qu'en URSS il a manqué un peu de cette transformation de l'homme en une personne plus simple, plus modeste, plus solidaire.
L'optimisme n'est pas la béatitude. Tu crois en l'être humain.
Ce que je crois, c'est que l'homme peut être meilleur. On ne peut pas vivre tranquille, content, à c"té des injustices et de la misère. Je crois en la lutte pour une autre société. En ce sens, je suis optimiste.
Récemment, à Paris, le Prix des droits de l'homme et des libertés a été remis à Reinha, le militant du Mouvement des sans-terre, injustement condamné.
Ce mouvement est très puissant. Ils ont raison d'envahir les terres et d'agir pour une réforme agraire. Même si le gouvernement accorde les terres, cela ne peut suffire. Il faut les moyens de les cultiver, il faut les routes, organiser les transports. Quand de telles luttes se développent, je laisse de c"té mon pessimisme et j'y collabore. Il y a là un mouvement qui déborde les partis, qui touche des couches différentes de l'opinion. C'est nouveau.
Pour moi, le vrai Brésilien, c'est celui qui lutte contre la misère. Mais ce n'est pas par l'accumulation de petits changements, l'obtention de petites faveurs, qu'on peut changer les choses. Il faut une transformation totale et brusque, une révolution. Je pense que tu n'es pas d'accord avec moi.
Je pense qu'à des situations nouvelles répondent des actions nouvelles, des chemins nouveaux.
Je sais que, non sans raison, vous reprochez beaucoup de choses à Staline. Moi, il m'arrive encore de dire parfois du bien de lui, surtout pour emmerder les autres.
Je dois te dire que j'ai vu le plus beau démenti du pessimisme que tu proclames, le Musée d'art contemporain de Niteroï. Ce superbe bâtiment qui surgit comme naturellement de la sublime baie de Rio offre une forme de musée totalement nouvelle et si révolutionnaire qu'après l'avoir vu on n'imagine pas qu'un musée puisse être autrement. Avoir conçu et réalisé cela à quatre-vingt-sept ans, c'est la preuve d'un optimisme foncier, une preuve de confiance dans l'être humain, c'est aussi la marque d'une jeunesse sans cesse renouvelée. 400.000 visiteurs s'y sont rendus en un an. En septembre, il a reçu plus de monde que le stade de Maracana!
Mon pessimisme est du réalisme. Il n'y a pas beaucoup de perspectives, mais cela ne m'empêche pas de faire ce que j'aime faire. Je suis un dessinateur, un architecte et j'aime concevoir des bâtiments. C'est un immense plaisir intime que de prendre un papier blanc, de réfléchir, de chercher des formes nouvelles, de connaître le lieu et l'intention, de les réunir, de finir les choses sur le papier et ensuite de les construire, de les voir achevées. Quel plaisir!
Ainsi de Niteroï, je connaissais le projet, le lieu. L'idée du musée n'était pas facile. Le terrain était petit. J'ai trouvé qu'il fallait nécessairement un appui central... Les solutions sont apparues autour, puis j'ai imaginé la rampe, pour l'ampleur et l'équilibre. Je voulais quelque chose qui puisse se lire dans l'espace, quelque chose de léger dans l'atmosphère. Voilà, l'architecture, c'est l'invention. Faire du déjà-vu, ce n'est pas de l'architecture.
Il faut encore penser à ceux pour qui on travaille. Quand j'ai réalisé la cathédrale de Brasilia, que j'aime beaucoup, c'était pour les chrétiens. Elle est ouverte sur le ciel, pour qu'ils puissent le regarder et penser que Dieu les y attend. J'ai fait aussi les centres d'instruction et d'éducation publics (CIEP) pour le plan de Darcy Ribeiro. Il en fallait beaucoup, je les ai faits en préfabriqué.
L'architecture et l'urbanisme de demain seront différents. Aujourd'hui, nous travaillons en général sur des projets pour les riches ou des palais pour le pouvoir. Quand la société sera celle de l'égalité des hommes, l'architecture du futur sera faite pour le peuple et non pour des privilégiés.
C'est pourquoi, aujourd'hui, il faut entreprendre de jolies choses, afin que les gens soient heureux de les voir. C'est pourquoi il faut en même temps agir pour changer la société. C'est ma façon d'être moi-même, de contribuer à ce que les hommes soient préparés à une société faite par tous et pour tous.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire