vendredi 6 avril 2012

« Servir avec passion a été la devise de ma vie » ( la lithographie )

Autor: Zoila Lapique




Sur la lithographie, une technique introduite à La Havane en une date aussi éloignée de 1822 par un français : Santiago Lessieur, qui était peintre miniaturiste. Et beaucoup doivent se demander, pourquoi la lithographie ? Parce que ce processus pour illustrer des revues et des journaux, avec l´utilisation de la pierre, était très aimé par tous à Cuba, au point d´être utilisé pour orner et identifier des emballages et des enveloppes de divers produits industriels, mais de façon plus importante, pour les boîtes de havanes et les paquets de cigarettes.

J’aimerais attirer l´attention sur ces dernières, dont les paquets, au XIXe siècle, étaient estampillés avec des petits imprimés circulaires, ovales ou rectangulaires, où étaient identifiés la marque, le nom ou les sigles de son propriétaire, ainsi qu’un dessin très rustique, primitif, en accord avec le titre.

Jusqu´à 1860, sur ces petites estampilles, nous pouvons identifier l´histoire des événements qui ont eu lieus dans la ville ou dans le pays et qui émouvaient la population. Parfois c’étaient des événements ayant eu lieu à l´étranger, dont la répercussion parvenait jusqu´à nous.

Comme exemple, nous pouvons dire qu´une librairie habanera exhibait les carnets du roman d’Alexandre Dumas, Le comte de Montecristo, traduit et publié en feuillets, aussi bien à La Havane qu’à Matanzas, on a utilisé des scènes de ce roman pour les noms de marques de cigarettes. Cela est aussi arrivé avec Eugène Sue et ses romans, très demandés par les lecteurs cubains. J’aimerais que vous sachiez que notre population, au XIXe siècle, était illettrée dans sa majorité mais elle interprétait les graphiques qui apparaissaient sur leurs marques favorites.







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