Sannyasi, 1 : L'arrimé.
Après les méandres du cœur (voir en archives), les aléas des lieux habités, possédés et donc possédant… Imaginez-vous Lélian propriétaire ? Ce mouvement du sédentaire, le second de Sannyasi, recueil inédit, s’intitule L’Arrimé. Il se situe en divers continents que j’ai fréquentés.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFkcIWr6mdcWGjgc9iyrQRfNFiVMO5-GUujbRIXcIYn7IaUAyAZdUAc_p62kHvqg485Rzsx4iESBY7tVon1PpgGYuWKQ2k6CdlaDQUPwUtqY0ka3RKr5iQfaM90FRGGrgfhyphenhyphenwIb5HtscM/s400/Ambiente-Poet4.jpg)
Logis
Entre vampire et vipère
J’ai mis
Mon réchaud, mes étagères,
Mon lit
Et contre ton flanc, falaise,
Je dors
Sur pilotis, ma foi, fort
A l’aise.
Toc ! un vampire en prière
A chié sur mes plafonds…
Je dors, je mange, je bois
Je fume
Meilleur entouré d’effroi
Sans plume,
Je goûte en mon galetas
PaniqueLes fondements des méta
-physiques.
Une vipère soupire
Aux fissures du parquet…
Or je vis. Je me maintiens.
J’existe.
Ma joie à tous les venins
Résiste
Sans prier à mon secours
L'opium
D'un dieu dit d'amour si sourd
Aux hommes !
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