10 juin au 8 juillet 2011
L'orangerie du Sénat
L’opération «2011, année des Outre-mer» est une magnifique opportunité de mettre en valeur les talents des Outre-mer et souligner l’importance de ces départements et régions pour la France.
La Fondation Clément souhaite contribuer à mieux faire connaître les plasticiens de la Caraïbe et de l’Océan Indien et démontrer ainsi la diversité, la richesse et le dynamisme artistique de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La Réunion. Sous le commissariat de Tran Arnault, la Fondation Clément expose du 10 juin au 8 juillet 2011 à l’Orangerie du Sénat les oeuvres de 22 artistes contemporains originaires de ces régions.
L’intitulé incarne le signal porté par des artistes de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de la Réunion. Parce qu’il rassemble le corpus artistique de quatre régions aujourd’hui «à l’oeuvre», OMA crée le flux depuis la Caraïbe et l’Océan Indien jusqu’à la capitale. L’exposition constitue donc un nouveau jalon en termes de diffusion et de reconnaissance d’une expression contemporaine remarquable. Le site de l’Orangerie du Palais du Luxembourg et de ses alentours mis à disposition par le Sénat fait idéalement écho à la manifestation inscrite au programme de l’année 2011 des Outre-mer. Parmi la centaine de pièces montrées, figurent un choix d’oeuvres issues de la collection de la Fondation Clément, des oeuvres sélectionnées dans les ateliers et celles qui concernent les installations pensées en dialogue avec leurs créateurs. Présenter vingt-deux signatures ne peut se résumer à une exposition quadripartite, chacun des artistes se ralliant à un pavillon. Un salon d’art plastique sous bannière séparée grenobloise, lilloise et lyonnaise serait-il concevable? De même, OMA entend se garder de toute connotation exotique instaurée sur le registre d’un imaginaire tropical.
Il s’agit bien avant tout de donner à comprendre les démarches et expérimentations qui savent s’extraire de la gangue des idéologies – de celle aussi, induite par l’éloignement géographique pour tous ceux qui ont choisi d’habiter la terre d’origine, au profit de la relation au monde. Le parcours met en situation un espace ouvert et les hommes qui lui donnent sens. Dès lors il fait se répondre et s’articuler les différents médiums: peinture, sculpture, photographie, installation et vidéo.Les 5 axes scénographiques sont les suivants :
Entrées pour l’imaginaire
Quand le peintre réinvente l’espace
De soi à l’autre, la vérité des apparences
L’arborescence ou les ramifications du monde
Vers un nouvel humanisme
Oeuvres en prise avec le sol, les autres en suspension, va-et-vient orchestré entre l’intérieur de l’architecture de l’Orangerie du Sénat et l’extérieur des jardins, la ligne d’énergie qui relie ici chacun des artistes se joue des limites dessinées par la seule cartographie. Elle sort, elle essaime, l’image en somme de l’idée qui ne prend corps que partagée
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