Nuit de Gala, lors de la projection dex six films selectionnés pour illustrer ce qui a été réalisé par L' Usine de films d' amateurs.
Au total ce sont 311 court-métrages qui on été realisés avec la participation de 4500 personnes.
L' Usine de films d' amateurs continue par ses creations et l' esprit qui l'e animée.
. Michel Gondry a fait un rêve : que tout le monde puisse faire un film. Jusqu'au 7 mars, ce cinéaste français ultracréatif que tout le monde s'arrache (Hollywood, Björk, Daft Punk ou Paul McCartney) entre au Centre Pompidou, dont la galerie sud a été réaménagée en studio de cinéma dans le cadre de cette initiative baptisée "L'usine de films amateurs". Deux cents films vont être réalisés grâce à quelques décors en carton-pâte, intérieurs à la Almodovar, Renault 5 avec paysage défilant, vache en plastique dans un pré, tout à fait dans l'esprit de son film culte, "Soyez sympas, rembobinez". Des groupes de vingt - surtout des jeunes gens - se succèdent et suivent une feuille de route mise au point par Gondry lui-même. La démocratie marche de manière exemplaire. On élit le metteur en scène, la scripte et les comédiens se désignent. Les scénarios sont délirants et ça finit, au bout de trois heures, en visionnage d'une suite de scènes hilarantes. Les titres parlent d'eux mêmes : "La véritable histoire du Sopalin" (c'est l'histoire du sopalin qui crée le désir). Mais il y a aussi "High School Moussaka", "La rencontre du crabe et de la salamandre dans les WC du métro"... Jamel Debbouze passe observer l'expérience. La médiatrice commente : "La classe ! Et, hier, on a eu Audrey Tautou." Gondry observe : "Tout le monde est créatif. Peu de gens en font usage. On peut se distraire avec sa propre énergie." Et Debbouze conclut, pour une fois sans rigoler : "Le cinéma est une pratique élitiste. Ici, pas besoin d'être fils de. C'est gratuit. Les gamins s'expriment. C'est génial. Ça devrait être remboursé par la Sécurité sociale."
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