Grand Palais, 75008. Jusqu’au 14 janvier. Rens.: www.rmn.fr
Leo Stein écrit : «Picasso était très humain, sachant mesurer à leur exacte valeur les qualités de ses semblables. Il était comblé de dons d’expression infinis. A l’instar d’un Rembrandt ou d’un Goya, il serait parvenu à la maturité de ses capacités en développant ses facultés naturelles. Au lieu de cela, déficiences du caractère et inopportunité de circonstances l’ont amené à chercher à se réaliser par la construction de formes pures, ce pour quoi son talent n’était que médiocre. L’accomplissement de soi ne peut se réaliser par la dérobade. Picasso a refusé le travail qu’il aurait du véritablement accomplir, le considérant comme peu digne de lui. Le résultat, c’est une vaste étendue désertique, pleine de sottises et de gaspillage.»
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Gertrude Stein: «Leur plaisir serait tellement plus fort s’ils aimaient ce qui est créé au moment où c’est créé plutôt que quand c’est devenu classique. Mais bien évidemment il n’y a aucune raison pour que les contemporains jettent les yeux sur la composition moderne, parce que cela ne changerait rien ; ils vivent déjà leur vie dans la nouvelle composition, mais comme naturellement ils sont paresseux, pourquoi y jetteraient-ils les yeux ?»
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